Tout d'abord, le GEIQ se charge de la pré-sélection des candidats, analyse le besoin en formation et négocie directement avec les organismes. Aussi, étant l'employeur juridique, l'entreprise utilisatrice est déchargée des tâches administratives qui incombent à l’embauche d’un salarié. Enfin, il assure un accompagnement socioprofessionnel du salarié, afin d'aider à résoudre les difficultés qu'il peut rencontrer lors de la reprise d'une activité.

Le cœur de métier de l’Intérim est de proposer du personnel dans le cadre d’un surcroît temporaire d'activité ou à l'absence temporaire d'un collaborateur que rencontrent toute entreprise. Quant au GEIQ, il répond aussi à un besoin clairement identifié et planifiés de salariés dans le cadre d’une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences de l’entreprise. D'autre part, sous forme associative de type loi 1901 , il regroupe des entreprises citoyennes dans le but de mutualiser un service de gestion des ressources humaines innovant et performant. Ainsi, le il est un outil créé, piloté et géré par un collectif d'entreprises.

Une Entreprise peut-elle envoyer un candidat, qu’elle a retenu, afin de le mettre en gestion par le GEIQ ? Oui, bien sûr. Le candidat et l’Entreprise auront les mêmes services qu’un autre candidat orienté par un GEIQ (gestion administrative, accompagnement, formations, etc…)

Le coût facturé à l’entreprise concerne exclusivement sur les heures effectives réalisées en entreprise par le salarié. Validé préalablement par les administrateurs, le taux de mise à disposition reste particulièrement attractif en comparaison avec les entreprises de travail temporaire. Si le coût est légèrement supérieur à une embauche directe, il est particulièrement intéressant par rapport à la valeur ajoutée de la prestation, plus particulièrement en cas de situation difficile (maladie, accident, fermeture de l’entreprise, litige….).

Le GEIQ est une réponse pertinente aux clauses sociales, de plus il a démontré également sa pertinence pour répondre à tous besoins de recrutement en alternance de l’entreprise dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Le salarié, lorsqu’il se trouve en contrat aidé, en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation, n’est pas pris en compte dans le calcul de l’effectif de l’Entreprise pour l’application des dispositions législatives ou réglementaires qui se réfèrent à une condition d’effectif du personnel. Pour le décompte des effectifs liés au calcul de la contribution supplémentaire à l’apprentissage (Article 230h du code général des impôts), les salariés liés par un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation à un groupement d’employeurs sont pris en compte dans l’effectif des entreprises auprès desquelles ils sont mis à disposition, au prorata de leur temps de présence dans chacune de ces entreprises (Instruction Fiscale 4L110 du 20 mars 2010).

Les salariés liés par un contrat d’alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) à un groupement d’employeurs et mis à disposition auprès d’une entreprise de 250 salariés sont pris en compte dans l’effectif annuel moyen des entreprises adhérentes de 250 salariés et plus auprès desquelles ils sont mis à disposition au prorata de leur temps de présence dans chacune de ces entreprises, et ce, en application de l’instruction fiscale de la Direction Générale des Finances Publiques du 23 mars 2012 (en PJ, point 21 page 8). Les entreprises de 250 salariés et plus répondent ainsi à leur obligation de recrutement d’un quota d’alternants de 4%.

Toutes les aides potentielles auxquelles l’entreprise aurait eu droit en portant le contrat directement (il n’y en a quelques-unes en contrat d’apprentissage, moins en contrat pro), sont déjà pris en compte dans le calcul des taux de facturation.

Le GEIQ dont la mission principale est d’organiser des parcours d’insertion et de qualification a vocation à porter essentiellement des contrats en alternance. Les contrats signés en dehors de ce cadre sont exceptionnels.

L’outil GEIQ peut répondre aux besoins d’entreprises de toute taille dès lors qu’elles offrent les conditions pour accueillir, former et « tutorer » correctement le salarié du GEIQ dans un objectif partagé de favoriser son insertion durable dans la profession.

Le GEIQ, unique employeur, porte le contrat de travail et met le salarié à disposition d’une ou plusieurs entreprises dans le cadre d’une convention de mise à disposition nominative qui en détermine les conditions et la durée.

La valeur ajoutée d’un Geiq réside notamment dans sa capacité à préparer des sorties vers l’emploi dans les entreprises. Ni l’entreprise de adhérente, ni le salarié en parcours n’ont d’engagements pour l’issue des parcours. Mais le lien se créé naturellement pendant le parcours, en particulier lors des périodes de mise à disposition. Les entreprises utilisatrices ont donc recours aux Geiq pour préparer leurs futures embauches.

Non. Les Geiq sont dirigés par leurs entreprises adhérentes. Elles pilotent elles-mêmes la structure et achètent des heures de mise à disposition de personnes éloignées de l’emploi en parcours. Un Geiq ne répond jamais directement à un marché. Il ne peut qu’être sous-traitant d’entreprises, notamment dans le cadre de clauses sociales (Articles 38 de l’ordonnance des Marchés Publics) ou permettre de trouver de nouvelles ressources de main d’œuvre qualifiée (Sourcing). De plus, les permanents des Geiq organisent la confidentialité des informations dont ils ont connaissance durant les parcours.